L'île aux percu'sons - Épisode 9

L'île aux percu'sons

L'Île aux percu'sons - Dimanche 29 septembre

 

Le réveil est de plus en plus difficile...

 

10 heures, RDV avec les bénévoles d'Olizamba qui doivent arriver tôt sur place pour organiser la journée.

 

Aujourd'hui, l'ambiance est particulière, beaucoup de visages commencent à être familiers, et la programmation, va être respectée, mais non sans quelques écarts bien plaisants.

 

C'est Apito qui ouvre les festivités, avec une nouveauté ; ils jouent sur la piste d'hélicoptère ! Oui oui sur un sol en dur, bien stable et toit et tout.

On comprend bien que cette modification est nécessaire, vu l'état de fatigue avancé...

Du coup, puisqu'ils nous font du bien, on se lance, et on va danser juste devant eux, pour leur montrer que l'énergie qu'il donnent, on la reçoit bien.

 

 

Puis c'est au tour des Arts sonneurs de nous emmener...

Et ils nous invitent à prendre place, oui avec eux ! On danse, comme on peut aux côté de leurs danseuses aguerries. Des musiciens d'Apito nous rejoignent... C'est un moment inespéré, comme si le temps c'était arrêté, une "scène", partagée de façon spontanée, sans jugement, tout le monde fait bien et prends un place...

Ce petit attroupement  sans prétention fait des émules, et se poursuit avec quelques musiciens des peaux rouges.

Avec le recule, c'était juste quelques personnes qui dansaient ensemble, rien de plus. Mais quel pied !


Tant de bon moment m'ont quelque peut troublés, et fait oublié la chronologie des événements...

Oui car  Peaux Rouges Bateria n'a pas fait que danser, et ils ont aussi partagé leur travail pendant cet après-midi.

A mon grand désespoir, impossible de trouver une photo de cette belle découverte. Une façon certes collective, mais très personnel d'aborder la percussion afro-brésilienne. Promis ça vaut le coup d'oeil et l'oreille attentive !

Une belle cohésion, de l'appropriation, de la recherche... Attardez-vous sur leur page ;-)

https://www.facebook.com/peauxrouges.bateria?fref=ts

Quelques gouttes se mettent à tombées alors que Badauê commence son show.

Finalement c'est sous un vrai déluge que cette formation donne toute son énergie.

Le spectacle est super !

A la façon d'une grosse production, ils ont commandé la pluie pour montrer que rien ne les arrête.

Oui, c'est un peu (très) humide, mais c'est beau ! Très beau !!!

Après une telle démonstration de motivation et d'énergie, difficile de "rivaliser" d'autant qu'on est vraiment crevés, on a aussi un peu froid...

C'est décidé, on commence notre set à l'abri, sous une tente. Mais on ne pourra pas danser dans le sable, on a besoin de repos.

OK, le premier morceaux, on le fait allonger pour pallier au manque de sommeil ;-)


Marc ! tu dors ?

 

Combien de temps ça a duré ? y'a Olizamba qui joue après nous, on les a déjà raté une fois... puis c'est qu'on a un train à prendre...

La pluie se calme, on peut enfin sortir de notre barum de 12 mètre carré, et profiter de tout cet espace.

La piste d'hélico est un peu loin pour la rejoindre...

Les musiciens d'Olizamba arrivent un à un avec leurs instrus. Oui ces mêmes personnes qui se sont plié en quatre pour que tout se passe bien, qu'on ne manque de rien...

Quel bonheur de pouvoir enfin partager un moment de musique avec eux.


C'est top, tout est naturel, on a presque l'impression qu'on joue ensemble régulièrement.

Puis on leur laisse toute la place pour enfin entendre comment sonnent ces gens là.

C'est bon. On est heureux de les voir enfin, ils sont tous heureux de jouer, de clôturer ce week-end pour lequel ils ont mobilisé tant de temps et d'énergie.



Ca sent la fin, tout le monde part, range, organise, nettoie...

On aide comme on peut.


Puis c'est le départ, notre ange gardien Patrick nous raccompagne à la gare... beaucoup d'émotions.

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