Fête de quartier des Hauts de Cergy

Batucada Zé Samba - Hauts de Cergy

Voilà donc une fête qui commence à nous être familière. Nous participons cette année à notre seconde édition. Des abeilles la découvrent, d’autres y reviennent avec beaucoup de plaisir. Le spectre de la canicule est derrière nous: petite bise et grand soleil au rendez-vous.

Nous nous rejoignons avant afin de partager un repas. A 13h30, équipés, tartinés de crème solaire nous démarrons une déambulation. Le son inhabituel fait surgir des visages aux balcons, des enfants sautillent autour de nous, des familles nous accompagnent dans notre ballade sonore. Au bout de la route, après l’esplanade de la gare, surgit un champ. Nous nous y engouffrons. Notre petite équipe a vu ses rangs grossir de curieux, d’enthousiastes, de danseurs de l’instant, de musiciens en herbe.Une petite pause hydratante et nous apercevons au loin d’autres percussionnistes madrassés qui viennent à notre rencontre. Nous rechaussons nos surdos, caixas et autres répiniques afin de partager un moment de musique ensemble. Puis repartons vers le coeur de la fête qui a maintenant commencé.

Il est l’heure pour nous de déchausser pour reprendre un peu d’énergie avant la seconde déambulation; on nous a promis qu’un chameau nous escorterait. Une micro-sieste pour certain, une promenade pour d’autre et il est 17h30.

Nous revoici prêts, à l'affût du chameau. Il nous attend au bout de la route paraît-il. On repart. Cette fois la fête bat son plein, où que se posent nos yeux, il se passe quelque chose: enfants-kangourous sur les trampolines, ados énergiques sur la scène…

Sur la place, l’animal  nous attend, manipulé de toutes parts par des humains mais que l’on voit à peine tellement cette marionnette animée et géante est captivante de réalité et de poésie. On la double, on se met à son allure et la voilà avec ses fidèles danseurs qui nous suit jusqu’à l’arrivée. Le retour sur l’esplanade en cette compagnie majestueuse vient renforcer le cercle des spectateurs qui nous transmet son énergie jusqu’aux derniers coups de l’orchestre.

G.G.